J'ai des choses à dire, à raconter. Je n'étais pas bien, je ne suis pas bien, et je n'irais probablement pas bien un bon moment.
Je suis dépressive.
C'est dur d'être dans un état pareil.
Je ne perçois pas les choses comme les gens. Il m'arrive d'être bien, il  m'arrive de ne pas être bien.
Je me limite dans mon bonheur, je n'arrive pas à être heureuse. Probablement, parce que je ne le veux pas.
J'ai peur. Peur de voir mon bonheur s'effondrer. J'en crève petit à petit.

Je n'ai pas eu une enfance difficile, mais ça n'était pas facile. Refoulée du monde, considérée comme pas normal, je n'avais pas d'amis. Je passais mes récréations sur un banc, seule. C'est dur à supporter lorsque l'on a six ans.
Toutes les réflexions étaient pour moi : j'étais petite, pas bien fine, un peu ringarde, moche. Mais était-ce une raison pour me refuser ? J'ai vécu, sans amis, jusqu'en cinquième. J'avais mon petit groupe, nous étions quatre. Mais contrairement à elles, je ne sortais pas. Je passais mes weekends et mes vacances renfermée chez moi, à travailler. J'avais des bonnes notes, pas une seule heure de colle. Elève modèle ?
J'ai commencé à ce moment-là à ne plus aller très bien.
A quatorze ans, je m'enfermais dans la chambre partagée avec ma sœur, je me posais sur le rebord de la fenêtre, j'écoutais de la musique et je pleurais. Personne n'a jamais rien remarqué. Cette année là, j'ai tenté de m'enfoncer une pointe de compas dans la veine de mon poignet. J'étais en cours de français, ma voisine de table m'a empêché de continuer.
Je n'allais pas bien, mais personne ne le voyait. Ou personne ne voulait le voir. Je n'avais personne à qui parler.

Arrivée en seconde. Je cache mon mal-être. Je modifie ma personnalité tel un caméléon. Je deviens un tantinet plus mignonne, grâce aux lentilles réclamées depuis tant de temps. Et à ce moment là, j'ai découvert les petits copains.
Quand on a un manque affectif, on le comble.
J'ai enchaîné les conquêtes durant trois ans. Mais cela ne suffisait, ces trois ans m'auront fait souffrir.

Suite au prochain épisode...

... Fumer un clope...
... De pleurer...
... Recevoir un message de lui...
... Lui dire que je l'aime...
... De lui tout simplement...

Ma mère avait probablement raison ce jour là ^.
Résumé des épisodes précédents :
Je me suis installée avec Mike au mois d'août, jusqu'au jour où Monsieur a décidé qu'il ne supportait plus mon caractère et ma façon d'être avec les gens. Ne me demandez pas plus d'explications, car je ne le sais pas moi-même. Cela s'est passé début octobre. J'ai vécu un mois de dépression intensive, où j'ai tenté plusieurs fois de me détruire moi-même. Ce qui n'a mené à rien, car je ne faisais que m'enfoncer encore plus ^^. Mois de novembre, je rejoins enfin ma chambre universitaire sur Dijon. Fini le supplice, je revis enfin. Mais l'histoire ne se termine pas là, car vous souvenez-vous du Prince Charmant ? Oui, celui qui hantait mon esprit, et qui le hante toujours. Je n'aurais espéré un jour ravoir de ses nouvelles. Mais, il y a une semaine, il est venu me parler sur MSN. Un an que je n'avais eu de ses nouvelles ! Bref, pour lui aussi, la vie n'a pas été joyeuse. J'apprends en effet qu'au mois d'octobre, il s'est fait largué par une conne. Mais par la suite, on a supposé se revoir. Le rendez-vous fût prévu mardi dernier. J'ai passé une soirée exeptionnelle avec un homme exceptionnel. Mais qui aurait cru que l'on puisse un jour se remettre ensemble ? Je le pensais, mais pour moi, ce n'était qu'une hypothèse. Et pourtant, le soir même, nous étions tous les deux, enlacés, s'embrassant à pleine bouche. Il s'est passé trois jours inoubliables où je me suis vue sur un nuage flottant à travers un ciel bleu. Jamais je n'aurais pensé, mais à présent, j'espère que ces moments dureront, pourquoi pas toute la vie ?

Résurection d'un petit ange et de son Prince Charmant.

Parce que bien sûr, j'me sens pas bien. Une envie de gerber qui pèse sur le ventre, des raisons qui ne veulent sortir de ma tête. Que m'arrive t-il ?
Est-ce que j'ai fait les bons choix ? Est-ce que c'est une bonne idée de partir avec lui ? J'l'espère mais en même temps, si je fais un seul faux pas, tout sera fini. En fin de compte, tout ne tient qu'à un fil.
En fait, IL me manque. Et puis, j'ai beau lui faire confiance, j'ai peur.
Et dire qu'avant hier, je ne pensais pas autant souffrir s'il en trouvait une autre. Et en fait, les rêves montrent bien ce que l'on peut ressentir. Pourquoi j'ai fait ce putain de rêve ?!
Il y a des choses qu'on aimerait oublier sur le coup, mais ça j'y arrive pas.

Je l'aime, c'est tout.

Peut-on croire qu'une histoire puisse réellement durer ? Est-ce que la mort peut être la première séparation de deux mariés ? Est-ce que j'ai enfin le droit d'espérer ?
J'aimerais parfois contrôler mon destin, savoir à l'avance ce qu'il va m'arriver, pour pouvoir faire face. J'envisage pourtant l'avenir, mais sait-on ce qu'il peut arriver. Je ne peux prévoir les événements, et ça me fait peur. Je crains toujours le pire, peur de pas être à la hauteur, de pas supporter. Peur de voir la même histoire se répéter.

A t-on le droit de se poser encore des questions lorsque tout semble aller pour le mieux ?

[Désarcenée.]

Je n'ai pas de mémoire. Je subis l'injustice. Code raté pour la seconde fois. A quand le permis ? Je suis moins démoralisée que la première fois, habitude probablement. Puisse t'il un jour qu'une sorte de Dieu nous entende ? Notre destin est-il réellement tracé à l'avance ? Prochain arrêt : les Enfers. Terminus, tout le monde descend. Voici arrivé ici votre pire cauchemard. Crevez bien. Pouvons-nous être comme tout le monde ? Je me demande encore si je vais réussir un jour, réussir mes études, réussir à avoir mon permis, réussir à avoir une relation sérieuse, réussir à avoir des enfants du même père, russir à vivre tout simplement. Pourquoi il y a toujours ce truc qui se passe qui nous déboussole et nous fait retomber sous terre alors que nous étions heureux ? Puis-je tout détourner ? Puis-je enfin choisir ?

Dieu seul le sait.
Mais existe t-il pour nous le dire ?

L'EX Prince Charmant est vraiment un connard. Je viens à l'instant de m'en apercevoir mais pourtant tout était étalé devant moi. Quel salaud ce mec. Et dire que ça fait un mois que je ne pense plus à lui, qu'il ne me manque même plus, que je ne cherche même plus à le voir, alors qu'il était probablement ma seule raison d'être, il y a quatre mois.

Merci d'avoir arrêté de venir me voir du jour au lendemain. Maintenant, j'suis enfin arrivée à me détacher de toi. Et c'est pas plus mal comme ça.

Happy.

J'ai raté le code, tout comme le BAC d'ailleurs. Deux ans d'échec intense où se mêlent études et amours. Comment peut-on avoir une poisse comme la mienne ?
" Tu travailles pas, c'est normal que t'arrives à rien ! "
" T'façon, tu fais jamais rien, faut pas que tu t'étonnes si tu rates tout ! "
Dure d'être une " honte " pour sa famille.

Résultat de ces deux dernières années :
Une nana de 18 ans qui se lamentent sur un blog, ayant un mal de ventre incroyable et les larmes aux yeux, qui commence à se demander si elle aura son BAC cette année, et aussi son permis par la même occasion. Elle se demande aussi si la relation qu'elle a en ce moment va durer, parce que ce qu'elle redoute le plus, c'est qu'il l'abandonne. Mais ça, elle ne sait pas s'il s'en rend compte, et elle ne veut pas lui avouer qu'elle commence à s'attacher à lui. Dommage pour elle, mais si la chance ne tourne pas, sa vie, elle pourra tirer un trait dessus.

La Dame Noire a mangé le Roi Blanc.
Enjoy.

- Mal de ventre ressemblant à un début de gastro-entérite.
- Fête quasi-annulée, reportée dans des années lumières.
- 15€ foutu en l'air dans une bouteille de rhum qui n'est même pas chez moi.
- La moyenne générale même pas visée ce trimestre ci, même en retapant.
- L'angoisse d'être séquestrée à cause de mon bulletin scolaire.
- La hâte d'être au week-end pour dormir, parce que il y en a marre de louper le bus le matin.
- La putain d'envie de se bourrer la gueule.
- Penser à aller se faire couper les cheveux.
- Et puis enfin partir.

Se forcer à ne plus penser à quelque chose, c'est comme se contraindre à être malheureux.

Be happy.

Édit.
La fête n'est plus annulée. :)
Enjoy !

Un peu de renouveau dans ce petit blog déchu. Passé une semaine moyenne, mais quand même un bon weekend.

En fait, l'écoute de Yann Tiersen m'a donné l'envie d'écrire. Soudain retour en arrière, les souvenirs qui restent ancrés qui ne veulent probablement pas être oubliés. Un grand frisson qui parcourt. Une larme au coin de l'oeil qui ne veut descendre. Peut-être la fatigue, ou quelque chose dans le genre. Peut-être même l'envie de fumer la seule cigarette depuis la journée.
Et puis, maintenant, une raison. :)

Have fun.